Biologie des Bactéries Intracallulaires
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Institut Pasteur, CNRS UMR 3525
28, Rue du Dr Roux,
75014 Paris
France
Intérêt scientifique
Le transfert horizontal de gènes (HGT) joue un rôle majeur dans la diversification et l’évolution des espèces bactériennes et est une question centrale dans l’étude de l’évolution des bactéries. Il permet de comprendre l’émergence de clones spécifiques et l’adaptation rapide à des environnements changeants comme ceux rencontrés lors de l’interaction avec un hôte. Les éléments génétiques mobiles (MGE) appartenant à différentes familles (plasmides, éléments conjugatifs intégratifs et îlots de pathogénicité (PAI)) sont des acteurs importants dans l’émergence de pathogènes. Nous étudions des bactéries appartenant au genre Legionella. Ce sont des bactéries environnementales qui se répliquent dans les protozoaires aquatiques, mais en particulier L. pneumophila et L. longbaechae sont également des pathogènes humains qui provoquent une pneumonie sévère qui peut être mortelle dans 5% à 20% des cas. Ces bactéries ont développé leurs caractéristiques de pathogénicité au cours de la co-évolution avec les cellules protozoaires. Nous avons montré par des analyses de séquences, de l’évolution et de la phylogénie que beaucoup de leurs gènes de virulence ont été acquis par HGT à partir de leurs hôtes protozoaires. De manière intéressante, plusieurs de ces gènes acquis par HGT sont des protéines sécrétées dans la cellule hôte qui modulent le paysage épigénétique de la cellule hôte. Un deuxième axe de nos recherches est de comprendre le mécanisme et d’identifier tous les changements épigénétiques qui sont induits par L. pneumophila lors de ‘infection des cellules.
Le transfert horizontal de gènes (HGT) joue un rôle majeur dans la diversification et l’évolution des espèces bactériennes et est une question centrale dans l’étude de l’évolution des bactéries. Il permet de comprendre l’émergence de clones spécifiques et l’adaptation rapide à des environnements changeants comme ceux rencontrés lors de l’interaction avec un hôte. Les éléments génétiques mobiles (MGE) appartenant à différentes familles (plasmides, éléments conjugatifs intégratifs et îlots de pathogénicité (PAI)) sont des acteurs importants dans l’émergence de pathogènes. Nous étudions des bactéries appartenant au genre Legionella. Ce sont des bactéries environnementales qui se répliquent dans les protozoaires aquatiques, mais en particulier L. pneumophila et L. longbaechae sont également des pathogènes humains qui provoquent une pneumonie sévère qui peut être mortelle dans 5% à 20% des cas. Ces bactéries ont développé leurs caractéristiques de pathogénicité au cours de la co-évolution avec les cellules protozoaires. Nous avons montré par des analyses de séquences, de l’évolution et de la phylogénie que beaucoup de leurs gènes de virulence ont été acquis par HGT à partir de leurs hôtes protozoaires. De manière intéressante, plusieurs de ces gènes acquis par HGT sont des protéines sécrétées dans la cellule hôte qui modulent le paysage épigénétique de la cellule hôte. Un deuxième axe de nos recherches est de comprendre le mécanisme et d’identifier tous les changements épigénétiques qui sont induits par L. pneumophila lors de ‘infection des cellules.
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