Régulation épigénétique de la chromatine
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Institut de Génétique Humaine (IGH), CNRS UMR 9002, Université de Montpellier
141 rue de la Cardonille
34396 Montpellier Cedex 5
France
Intérêt scientifique
La répression transcriptionnelle médiée par des petits ARN non codants est un processus fondamental observé chez de nombreux eucaryotes, comme les champignons, les plantes, les mouches, les vers ou les mammifères. L’un de leurs rôles connus est de neutraliser l’activité des éléments transposables (TE), qui sinon peuvent déstabiliser leur génome-hôte et causer diverses maladies. Les petits ARN utilisent leur complémentarité de base avec les TE pour les éteindre spécifiquement. Cependant, la façon dont les cellules assurent la répression de ces derniers sans déranger l’expressions d’autres gènes est encore relativement incomprise. Le cillié Tetrahymena identifie les séquences dérivées de TE par un mécanisme de comparaison des génomes germinal et somatique, médié par de petits ARN lors d’une élimination programmée de l’ADN, fournissant des exemples fascinants de régulation épigénetique du génome, ainsi que d’importants renseignements sur l’interaction entre TE et génomes-hôtes. Parce que l’élimination programmée de l’ADN peut être induite de façon synchrone et à grande échelle en laboratoire, elle se trouve être un modèle très utile à l’étude génétique et biochimique de la régulation de la chromatine par petits ARN. À l’aide de ce protozoaire, nous cherchons à comprendre comment les cellules accumulent de façon spécifique de petits ARN à partir de séquences apparentées aux TE; comment les cellules utilisent ces petits ARN pour identifier ces séquences de type TE; et comment une voie de petits ARN établit un environnement de chromatine inhibée (hétérochromatine) sur des séquences apparentées aux TE.
La répression transcriptionnelle médiée par des petits ARN non codants est un processus fondamental observé chez de nombreux eucaryotes, comme les champignons, les plantes, les mouches, les vers ou les mammifères. L’un de leurs rôles connus est de neutraliser l’activité des éléments transposables (TE), qui sinon peuvent déstabiliser leur génome-hôte et causer diverses maladies. Les petits ARN utilisent leur complémentarité de base avec les TE pour les éteindre spécifiquement. Cependant, la façon dont les cellules assurent la répression de ces derniers sans déranger l’expressions d’autres gènes est encore relativement incomprise. Le cillié Tetrahymena identifie les séquences dérivées de TE par un mécanisme de comparaison des génomes germinal et somatique, médié par de petits ARN lors d’une élimination programmée de l’ADN, fournissant des exemples fascinants de régulation épigénetique du génome, ainsi que d’importants renseignements sur l’interaction entre TE et génomes-hôtes. Parce que l’élimination programmée de l’ADN peut être induite de façon synchrone et à grande échelle en laboratoire, elle se trouve être un modèle très utile à l’étude génétique et biochimique de la régulation de la chromatine par petits ARN. À l’aide de ce protozoaire, nous cherchons à comprendre comment les cellules accumulent de façon spécifique de petits ARN à partir de séquences apparentées aux TE; comment les cellules utilisent ces petits ARN pour identifier ces séquences de type TE; et comment une voie de petits ARN établit un environnement de chromatine inhibée (hétérochromatine) sur des séquences apparentées aux TE.
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