Évolution des génomes, traits d'histoire de vie, et adaptation
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Intérêt scientifique
La dynamique des éléments transposables et les duplications récurrentes de génome entier (polyploïdie) sont deux processus évolutifs majeurs façonnant la structure et le fonctionnement des génomes végétaux. Suite à l’hybridation et duplication du génome (cas de la spéciation par allopolyploïdie), la réunion de génomes parentaux divergents (pouvant présenter des charges différentes en éléments répétés) engendre une dynamique nouvelle jouant un rôle central dans l’évolution ultérieure des espèces. À court terme, l’hybridation et l’allopolyploïdie s’accompagnent d’une reprogrammation épigénétique et de changements d’expression des gènes (phénomènes collectivement désignés sous les termes de « chocs » génomiques ou transcriptomiques). Les études récentes révèlent que la dynamique structurale du génome et l’évolution de l’expression génique contribuent à long-terme aux processus de fractionnement et diploïdisation des génomes. Nous explorons ces processus en utilisant des approches comparatives sur des systèmes végétaux polyploïdes à différentes échelles de temps évolutif (chez des néopolyploïdes, mésopolyploïdes et paléopolyploïdes). Plus particulièrement, nous visons à comprendre les conséquences de la réunion de génomes divergents (suite à l’hybridation interspécifique) et de la duplication du génome sur la reprogrammation épigénétique, l’évolution de l’expression des gènes dans les contextes d’expansion rapide des espèces confrontées à de nouvelles situations environnementales (par exemple, espèces envahissantes), avec un intérêt particulier sur les fonctions d’intérêt écologique potentiellement affectées.
La dynamique des éléments transposables et les duplications récurrentes de génome entier (polyploïdie) sont deux processus évolutifs majeurs façonnant la structure et le fonctionnement des génomes végétaux. Suite à l’hybridation et duplication du génome (cas de la spéciation par allopolyploïdie), la réunion de génomes parentaux divergents (pouvant présenter des charges différentes en éléments répétés) engendre une dynamique nouvelle jouant un rôle central dans l’évolution ultérieure des espèces. À court terme, l’hybridation et l’allopolyploïdie s’accompagnent d’une reprogrammation épigénétique et de changements d’expression des gènes (phénomènes collectivement désignés sous les termes de « chocs » génomiques ou transcriptomiques). Les études récentes révèlent que la dynamique structurale du génome et l’évolution de l’expression génique contribuent à long-terme aux processus de fractionnement et diploïdisation des génomes. Nous explorons ces processus en utilisant des approches comparatives sur des systèmes végétaux polyploïdes à différentes échelles de temps évolutif (chez des néopolyploïdes, mésopolyploïdes et paléopolyploïdes). Plus particulièrement, nous visons à comprendre les conséquences de la réunion de génomes divergents (suite à l’hybridation interspécifique) et de la duplication du génome sur la reprogrammation épigénétique, l’évolution de l’expression des gènes dans les contextes d’expansion rapide des espèces confrontées à de nouvelles situations environnementales (par exemple, espèces envahissantes), avec un intérêt particulier sur les fonctions d’intérêt écologique potentiellement affectées.
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