Pathogenèse des infections par les mycoplasmes chez les ruminants

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CITTI Christine
christine.citti@envt.fr[][]
Interactions Hôtes-Agents Pathogènes, UMR, INRA, ENVT

23 chemin des Capelles

BP 87614 – 31076 Toulouse Cedex 3

France

Intérêt scientifique
Le transfert horizontal de gènes (THG), un moteur de l’évolution bactérienne, a longtemps été considéré comme marginal chez les mycoplasmes, dont on a longtemps pensé que l’évolution était uniquement due à des pertes de gènes. Il y a 10 ans, ce dogme a été remis en question par notre groupe et les données collectées depuis indiquent que les génomes des mycoplasmes sont en fait très mobiles. Notre objectif est de décrypter les mécanismes mis au point par ces bactéries minimales pour accéder à un réservoir considérable de ressources génétiques réparties entre un grand nombre d’espèces. En combinant les expériences d’accouplement classiques à la génomique comparative et fonctionnelle, les éléments intégratifs et conjugatifs (ICE) ont été identifiés comme étant essentiels aux flux de gènes horizontaux au sein des espèces de mycoplasmes et entre elles. Cependant, la conjugaison des mycoplasmes ne se limite pas à la transmission des ICE, mais implique également le transfert de fragments chromosomiques, allant du SNP à plusieurs dizaines de kbs. A partir de deux cellules parentales, ce phénomène est capable de générer une multitudes de descendants ayant des génomes mosaïques, chacun étant unique. En plus de fournir un nouveau cadre pour comprendre l’acquisition et la dissémination de nouveaux traits phénotypiques chez les mycoplasmes, nos études élargissent le concept de cellule minimale au contexte plus large de celui du génome « open source ».

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